La
région du Haut Metn souffre depuis la fin de la guerre civile des répercussions
liées à l’urbanisation croissante de Beyrouth, notamment de la détérioration de
l’espace naturel. S'ajoute à cela une situation économique mauvaise qui
n'encourage pas la population à investir dans la région.
Cependant,
l’identification de la vallée du fleuve de Beyrouth par le Schéma Directeur
d’Aménagement du Territoire Libanais (SDATL) comme entité "paysagère
exceptionnelle" constitue une base et une opportunité d’action pour la
Fédération de Municipalités du Haut Metn qui a souhaité définir sa propre
politique de développement et d’aménagement sur l’ensemble de son territoire.
Aussi, elle s’est impliquée dans l’élaboration d’une charte pour l’aménagement
et le développement durable fondée sur la protection et la mise en valeur du
patrimoine écologique, paysager, architectural et archéologique du Haut Metn.