Malgré les efforts consacrés par les collectivités locales libanaises, la situation environnementale s’est fortement dégradée depuis plusieurs années. L’arrivée massive de réfugiés syriens depuis 2011 a augmenté la pression énergétique, la pollution des sols, de l’air et la production de déchets. Les collectivités locales libanaises sont les premières concernées par ces impacts et disposent aujourd’hui de peu de ressources pour faire face à cette pression démographique et à la dégradation de leur environnement. En effet, le manque de moyens humains, techniques et financiers, affaiblit considérablement les collectivités locales libanaises pour mettre en œuvre des politiques publiques environnementales et pour développer des projets environnementaux et utilisant les énergies renouvelables.